ASSEMBLÉE GÉNÉRALE D'AUJOURD'HUI POUR BÉTHUNE DEMAIN
Militants et sympathisants de gauche de notre association Aujourd'hui Pour Béthune Demain se sont réunis vendredi 7 juin pour aborder bon nombre de sujets qui préoccupent les Béthunois ainsi que pour préparer la rentrée politique de septembre et soutenir Daniel Boys qui s'est d'ores et déjà déclaré candidat pour les municipales de 2014 à Béthune.
La Voix du Nord s'en est fait l'écho dans son édition du dimanche 9 juin 2013 :
Béthune: la baisse des impôts, priorité de la campagne de Daniel Boys pour les municipales
Par Christian LARIVIÈRE - La Voix du Nord
Inverser la spirale de la fiscalité locale: ce sera l’axe majeur de la campagne municipale de Daniel Boys. Il l’a développé vendredi soir dans la salle du Golf où il réunissait les adhérents de son association Aujourd’hui pour Béthune demain lors d’une assemblée générale conviviale destinée à prendre date.
Il s’est réaffirmé comme un homme radicalement de gauche, « d’une gauche humaniste, sociale et solidaire ».
Au-delà des militants ou des sympathisants d’Aujourd’hui pour Béthune demain, personne n’en doutera. C’est cependant sur un thème de droite, la baisse des impôts locaux, que Daniel Boys compte partir à la bataille, officiellement à partir de la braderie qui marque la rentrée politique à Béthune.
En reprenant des arguments qu’il avait déjà exposés au conseil municipal en sa qualité de président de la commission des finances « On est dans la spirale du surendettement. Il faut arrêter cela », a-t-il redit en pointant des charges de personnel sensiblement plus importantes qu’à Bruay (7 millions de plus par an), qu’à Arras (6 millions de plus) et qu’à Lens (5 millions de plus). « Avoir une vision pour la ville, d’accord. Mais il faut avoir les moyens de cette vision », a-t-il insisté avant d’expliquer qu’il comptait parvenir à un redressement progressif de la situation en réduisant les dépenses de fonctionnement et en augmentant le nombre de contributeurs à l’impôt par un programme ambitieux du logement.
On n’en a pas su davantage sur la composition de la liste qui comprendra « des représentants de toutes les générations, de toutes les catégories socio-professionnelles et de tous les quartiers. » Mais quelques grandes lignes d’un programme « qui s’établira collectivement par des groupes de travail sur des thématiques spécifiques » ont transpiré du jeu de questions et de réponses. Celui, par exemple, du bus gratuit pour lequel le syndicat mixte des transports devrait se laisser convaincre. Ou celui de régler le problème du stationnement à la gare, un quartier en déshérence dans lequel il faudra construire un pôle de loisirs et culturel fort, en incitant les usagers du TER à se garer dans les parkings souterrains du centre-ville (au tarif de l’abonnement de travail, 1 € par jour) à partir desquels ils seraient acheminés jusqu’aux quais par des navettes.
Mais il ne faut pas le répéter : le candidat Daniel Boys n’aimerait pas se faire souffler ses idées par les chefs de file des cinq listes au moins qu’il s’attend à affronter (celle du maire et celle de la section socialiste à gauche ; celles d’Olivier Gacquerre, de l’UMP et du Front national à droite).